Les gnocchis de patate douce ont été succès, si je puis le dire. Heureusement que j'aie pu les déguster avant la la tempête de verglas qui couvre Montréal, ayant laissé la ville sans électricité depuis jeudi ! Quelle week-end de Pâques !
En tout cas, j’ai passé le week-end à m’en occuper, un peu comme ma soupe à l’oignon végétalienne. Non, non, je t’assure. Ça ne prend pas beaucoup de temps à réaliser, vraiment pas. C’est juste que maintenant que je tente de me relancer dans ce blog culinaire, je me suis aussi dédoublée en réalisatrice de tournage vidéo et en monteuse, tu vois.
(Soupir) J’ai plein de vidéos de mes dernières recettes qui attendent dans mon disque dur, mais je flemmarde quand vient le temps de faire le montage. (Ôôôm… Faire les choses modestement et petit à petit.)
En tout cas, samedi, j’ai fait la pâte de patate douce, une pâte beaucoup plus docile que la dernière fois. J’ai employé la méthode dure pour ne pas rater la consistance à nouveau. Comme Ellie dans un épisode The Last of US sur Netflix, je me suis déchaînée sur les patates douces à coup de fourchette (le Ôm a vite disparu, ici), je les ai enfournées et j’ai attendu qu’elles se ramollissent afin de les réduire en purée.
J’ai façonné la pâte en boule en la privant sévèrement d’un excès de farine ; je lui ai flanqué deux, trois taloches sur sa fesse dodue pour l’empêcher de faire l’idiote comme l’autre fois ; je l’ai scindée en quatre morceaux, puis l’ai roulée en saucissons en la pressant fortement. À la fin, j’ai découpé chaque rouleau en petits tronçons, que j’ai enfermés dans mon cachot réfrigéré.
Le lendemain, je les grondais à travers le couvercle de leur contenant hermétique. Je ne voulais voir aucun écart de conduite. Les morceaux s’étaient ramollis un peu, mais ne ressemblaient en rien à la grosse masse catastrophique, compacte et collante, de la dernière fois. J’ai entrepris la cuisson en les faisant sauter dans… OMD 😱, le beurre, LE beurre végétalien de la marque Miyoko's Creamery que je recherche depuis belle lurette ! 🎇
Donc, comme je disais, j’ai jeté les gnocchis insolents dans la poêle beurrée, mêlée à de la sauge croustillante. Ils ont essayé de me faire regretter ma rudesse sauvage et mon autorité répressive en ayant l’air exquis. Leur couleur orangée, comme dans ma recette de carottes rôties, s’était vivifiée et leur dos s’était radieusement doré.
On les a dégustés avec joie, et tout le monde était ravi que ces petits coussins de bonheur fussent moelleux sous la dent.

En italien, le mot gnocco (gnocchi sous sa forme pluriel) signifie petite boule ou bosse, comme celle qui pourrait se soulever en se cognant brusquement la tête contre un objet dur. Sur le plan gastronomique, par contre, les gnocchis ne devraient pas du tout être des petites masses dures. Qu’ils soient réalisés à partir de pommes de terre, de farine de semoule, d’épinards et de la ricotta ou, comme ici, de patate douce, leur caractéristique principale reste inchangée : de bons gnocchis doivent être moelleux et légers comme des nuages.
Comme ils le sont dans ma recette.
P.-S. Par rapport au beurre végétalien de culture bactérienne de la marque Miyoko's Creamery, je m’étais souvenue que j’en avais aperçu jadis au marché Jean-Talon et j’étais convaincue que ces gnocchis seraient plus goûteux avec cette sorte-là qu’avec du beurre non laitier de la marque Earth Balance. Donc, je me suis rendue sur les lieux trois quarts d’heure avant la fermeture, juste après avoir jeté un coup d’œil à la Librairie gourmande bien sûr, et je m’en suis procuré quatre paquets à 10,95 $.
P.-P-S. Autre sujet, j’ai abandonné ma bataille contre Instagram et j’ai été obligée de recommencer à zéro. Je dois planifier la publication de contenu et il n’y aura rien de si tôt, mais en attendant, me ferais-tu le plaisir de t’abonner à mon compte ? Étant donné que celui en français a aussi été éliminé, il sera bilingue. Clique ici maintenant.
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